Dans le couloir de leur grande maison les huit enfants bruns furent fou de joie ; en effet Jack était parvenu à toucher en pleine épaule un des blonds de la famille ennemie…Enfin, tout ceci était d’après Julie, qui vit la scène de l’étage supérieur. Cette guerre familiale avait toujours été dans ce village paisible de la campagne… Les grands parents des bruns avaient affrontés les grands parents des blonds, c’était de génération en génération, tous les étés… Personne ne savait pourquoi, mais après tout, ils rigolaient bien, et ça changeait de l’air de la ville. Les enfants s’affairaient à remettre en place les carreaux brisés par les nombreux impacts des lance-pierres blonds.
Maximilien entra dans la pièce, et eut comme premier réflexe de vérifier l’état de ses troupes, il ne pût compter que cinq enfants, car deux autres avaient quittés la maison pour leur patrouille…et puis enfin l’état de la pièce. Il regarda ensuite Jack en souriant et il lui dit :
- C’est toi le héros de la journée, choisi donc ce qu’on va pouvoir manger !
- J’aimerais…des pizzas !!!!! dit-il
Maximilien sourit, des pizzas…et avec quoi comme argent pensa t-il…
- Des pizzas ?! Je veux bien, mais avec quel argent ???
- Euh…Je sais pas...je…bredouilla il
Soudain, les enfants avaient entendu hurler dehors, Maximilien se précipita à la fenêtre, et les autres prirent leurs armes…Ou du moins, des lances pierres, et une arme coûteuse mais efficace, un lance-grenadine. Ils allèrent à leur poste, en regardant ce qu’il était en train de se passer par les diverses fenêtres. Les deux petits bruns qui étaient en patrouille arrivaient en courant vers le grand portail de la maison, suivit de prés par les deux énormes chiens des blonds. Un peu plus loin derrière, Julie réussi a distingué des blonds qui couraient aussi vers la maison. Si le portail n’avait pas été ouvert a temps, les deux petits bruns, auraient sûrement étés mordus sévèrement, mais Maximilien avait dévalé les marches des deux étages et les quelques mètres qui le séparait du portail ou été inscrit en lettres d’or « Casa del sol ».
Les deux bruns entrent dans la maison, heureux d’avoir réussi à tenir en respect qui ne trouvèrent qu’un jet de grenadine, des pierres, et un portail clos. Ils jappèrent et firent demi-tour, en repartant vers leurs jeunes maîtres, qui déballèrent un rapide flot d’insultes.
Maximilien regardit les deux enfants essoufflés, et leur demanda ce qu’il s’était passé :
- Ben les gars, que s’est il passé ???
- On...on a vu…les blonds qui se baignaient dans le lavoir… ils avaient posés leurs portes monnaies …et leurs clefs sur le rebord…On leur a tiré dessus, on a prit les portes monnaies… et leurs clefs…et on est parti en courant…Mais… on avait pas vu…les chiens…
- Vous avez donc deux porte-monnaie, et une paire de clef ?
Les deux garçons avaient alors hocher la tête en souriant, et Maximilien les avait regardé en souriant aussi. Ils venaient de leurs offrir des pizzas, et surtout, un jeu de clés de la maison des blonds ! Le crépuscule arriva vite, et les bruns terminèrent juste a temps les travaux de réparations dans la maison. Maximilien regrouprit sa famille, et ils choisissaient ensemble les pizzas avec lesquels ils allaient faire un festin, Maximilien appela, donna l’adresse, la commande et raccrocha.
- Nous passons à table dans trois quarts d’heures !
Les enfants se mirent à chanter tous ensemble alors qu’ils attendaient leurs délicieuses pizzas…
Trois quarts d’heure plus tard, l’écho d’une mobylette résonnai dans la rase campagne. Maximilien et Julie mirent leurs têtes à la fenêtre. Le livreur arrivait droit vers eux...Quand tout a coup, il tourna à gauche a l’angle de la rue, et partit directement chez les blonds…
- Le livreur s’est trompé d’adresse !!! s’exclama Maximilien
- L’empoté, le crétin, le niais, l’imbécile, l’idiot… Mais qu’as t’il fait ?!
- Il s’est trompé d’adresse…Et il les a amenées chez les blonds !
- Maudit soit-il ! Crétin de livreur !
- Bon, et bien, il va nous falloir cherché un autre menu, car notre rêve
s’envole…
Quelques minutes passèrent alors que les bruns attendaient de quoi à manger, Maximilien prit très vite une décision : Des œufs à la coque avec des mouillettes. Déçus, les petits bruns mangèrent tous en silence. Et les plus jeunes partirent se coucher a vingt-deux heures. Alors que Julie, Maximilien et Jack restèrent un peu devant la télé… C’étaient les trois plus âgés, ils avaient donc le droit de rester plus tard éveillés. Un peu avant minuit, Julie partit dormir, alors que Jack et Maximilien effectuaient leur dernière ronde de la maison, et verrouillaient les portes et les fenêtres. Maximilien alla prendre un dernier bol d’air avant d’aller se coucher, il regardait les étoiles, silencieuses comme lui. Il distinguait facilement l’étoile du Berger, la plus visible de toutes, il réussi aussi a apercevoir la Grande Ourse, et Mars, que l’on pouvait voir a cette période de l’année. Soudain, un nuage voilà la douce lumière de la lune, et une brise légère accompagna, elle réussi a secouer les feuilles de l’Arbre situé dans la cour de la maison, et alors que Maximilien jetait un regard, deux masses noires s’avancèrent dans la cour. Maximilien un frisson d’inquiétude lui parcourait l’échine lorsque il essaya de voir ce qu’étaient ces ombres dans l’obscurité de la nuit. Maximilien jeta un coup d’œil au ciel, espérant que la lune apparaîtrait rapidement, pour trahir ces deux ombres qui avançaient dans la cour... « Manqué ! » pensa t-il. Il s’accroupit, et avisa dans sa tête : « Deux masses noires dans la cour, obscurité quasi totale, tout le monde dort…ou presque ! Mais bien sur ! Jack ne dormait pas encore !» Il se déplaça furtivement et entra dans la maison…Il se dirigea vers le salon, ou Jack prenait un thé avant d’aller dormir…
- Jack, il y a un truc dans la cour !!!
- Un truc ?
- Enfin deux, deux ombres noires, et le temps se couvre, autrement
dit, pas de lumière !
- Ah…Et tu sais pas ce que c’est donc !
- Non…Bon on fait quoi alors ?
- Euh ben, on va se couvrir, aller prendre mon lance pierre et toi ton
lance-grenadine, et puis on va aller sur la terrasse et on va attendre sans bruit !
- Vendu !
Les deux garçons allèrent se couvrir, prirent leurs armes, et montèrent de nouveau à la terrasse. Le silence était le roi incontesté de cette nuit qui s’annonçait longue. Les deux bruns restèrent immobiles en attendant que les deux masses noires se dévoilent…. Mais elles ne se dévoilèrent pas. Maximilien et Jack entrèrent dans la maison, et partirent se coucher sans un mot…
Jack se coucha sans un bruit, et ferma les yeux… « Quelle journée… »
L’ambiance dans la maison était calme, les murs de pierre empêchaient le froid d’entrer. Les plus jeunes bruns dormaient sans soucis, la maison respirait la tranquillité. Il s’endormit paisiblement.
Dans la cour de la maison, les deux masses noires commencèrent leurs sinistres travaux et se dirigèrent vers la porte avec un regard emplit de colère. Elles s’approchèrent de la poignée, et l’ombre la plus imposante la saisit, et la tourna…La porte était fermée à clé. Les ombres se regardèrent, firent un pas de recul, et se jetèrent contre la porte. Le vacarme assourdissant réveilla en sursaut Julie, qui se jeta de son lit, et partit réveiller Maximilien et Jack. Lorsque elle arriva, Maximilien venait de réveiller Jack, les trois entreprirent de réveiller tout les autres, alors que les chocs contre la porte s’intensifiaient, en fréquence et en puissance… Les petits bruns avaient déjà répété ce qu’il pouvait se passer « L’extrême cas d’Urgence »… Il fallait s’habiller, prendre de quoi à se défendre, mettre tout ce qui pouvait se manger ou se boire dans la cachette, et se retrouver dans la pièce principale. Tout ceci dans le noir le plus total, puisque il ne fallait pas que ceux qui étaient derrière la porte sachent que les bruns étaient réveillés. « Braoummm »
- La porte ne va jamais tenir Maximilien ! s’exclama Julie
- On va voir ça ! Tout le monde est là ? Bien, prenez aussi de quoi a vous protéger, casseroles et toute la vaisselle qu’on ne peut pas casser ! Et que tout le monde prenne un couteau aussi. On ne sait pas ce qui est derrière la porte, ni ses intensions !
Les petits bruns, ridicules au possible, au comble du loufoque, étaient terrifiés. Les assauts contre la porte étaient d’une violence inouïe, et c’était certainement les blonds, qui étaient plutôt furieux de la perte de leurs clés.
Les petits bruns descendirent silencieusement les deux étages qui les séparaient de la porte, où le bruit des impacts était de plus en plus sourd.
Le froid dut au sommeil était encore sur eux, et il ne purent s’empêcher de claquer des dents. Jack et Julie étaient restés un peu derrière, de façon à pouvoir tirer sur les choses avant d’êtres vu. Julie était terrifiée, mais elle devait mettre de coté sa peur de faire mal a quelqu’un, pour sa famille. « Braoummm !!!» Le plus gros de deux verrous sauta. Pour ajouter a la terreur des petits bruns, la pluie commença à tomber. Maximilien jeta un dernier regard aux membres de sa famille, sortit le dernier verrou, et se recula d’un grand pas en attendant le prochain impact. Durant les quelques secondes avant cet ultime assaut, le temps sembla s’arrêter. Les mains de Maximilien se resserrèrent sur son lance-pierre. Il ferma les yeux, et l’impact arriva. La porta s’ouvrit brusquement et les petits bruns terrifiés s’élancèrent vers l’ouverture en hurlant, alors que les projectiles de Julie et de Jack sifflaient au dessus de leurs oreilles. En voyant et en entendant tout ceci, les deux chiens affamés s’enfuirent sans demander leurs restes.....
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Voici le travail qui m'as été demandé en français. Je dois rendre le tout mardi prochain, les consignes sont les suivantes;
- Toute la nouvelle doit être au passé ( sauf les dialogues )
- " Le livreur s'est trompé d'adresse " doit être dans votre nouvelle.
J'ai besoin de votre aide surtout au niveau des temps du passé, je suis presque sur qu'il y a des verbes qui sont au présent. J'ai donc besoin de votre aide pour m'aider a corriger ce texte, et aussi bien sûr avoir vos avis. Et aussi m'aider a trouver un titre !
Merci d'avance.
Khaine