Pour nos Anciens Pactes.

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* Il était tôt encore lorsque l'Eminence était parti ce matin, il revoyait encore ce magnifique soleil bleu, typique du Système d'Orion déchirant l'obscurité d'un bleu éclatant, réveillant la planète et ses deux lunes d'un triste et profond sommeil, lui arrachant quelques touches de gaietés. Maintenant, il apercevait les atours blancs de la magnifique planète à laquelle il se rendait, elle semblait bien réveillée par l'étouffante clarté du soleil de ce système. C'était sûrement la dernière fois qu'il s'y rendait, et c'est ainsi qu'il retint cette dernière sublime vision, des nuages recouvrant le bleu opaque de cette planète qui lui donnaient un charme particulier. C'était la planète des Relations externes, appartenant au déchu Panthéon.
Cette planète, regroupait les anciennes institutions de la défunte Panthéon, une alliance où il faisait bon vivre, soudée et surtout très proche de ses confrères pacifistes. Hélas, elle avait disparu pour céder place à l'Utopia, plus forte encore, plus soudée, il ne savait pas pourquoi il pensait "hélas", sûrement que c'était l'habitude de cette fraîche peinture blanche teintée d'or sur ces vaisseaux qui lui manquaient, mais maintenant il avait fait fièrement graver à même la coque de ces vaisseaux six lettres, six lettres qui s'exhibaient sans retenue dans leur parure noire ornée de filaments violet, noir comme l'institution que représentait l'Eminence dans cette nouvelle confrérie.

Il atterrissait enfin...

Un tressaillement se fit entendre sur l'ancienne Place Principale, un bruit étouffé et une énorme vague de crissement, quelque chose frottait fortement contre les pavés...

Le supplice s'arrêta, et on entendit quelques suffocations avant que le calme revienne sur la place.

Aussitôt, deux ambassadeurs, celui des Opus et celui des FLA, sortirent à toute vitesse de deux des quatre ambassades qui décorait un premier côté de l'immense place.

Un bombardier Lourd se trouvait étalé au centre du Parking D5, réservé aux personnes des hautes instances... *

* C'est une visite officielle se dirent les deux ambassadeurs. Ils s'approchèrent des débris du vaisseaux et au moment où ils franchirent la lourd portail du parking, ils virent une porte s'ouvrir, et un personnage sombre accompagné de deux de ses sujets s'approcha. Il était encapuchonné et entièrement vêtu de noir, il portait quelques filament violet ainsi que de la soie synthétique d'un blanc verdit par quelques Runes. Le silence régna quelques temps, mais l'homme le brisa rapidement. *

* Kof, Kof *

* L'homme reprit son souffle puis adressa quelques doux murmures à celui qui semblait être son chauffeur. *

[*] BORDEL Thero'Shan COMBIEN DE FOIS FAUDRA-T-IL TE DIRE DE CHANGER CE FOUTU CRISTAL ? TU VEUX VRAIMENT NOTRE (MA) MORT !

* Les deux ambassadeurs tressaillirent en entendant cette voix... Ils la reconnaissaient, ils l'avaient déjà entendu auparavant sur cette même planète. Bien que l'Homme qui la portait restait toujours dans l'ombre et à l'écart des autres, il était reconnu de tous ces alliés... C'était Lord ZatAz, jadis Panthéonien qui portait maintenant les plus beaux atours d'un Consul d'Hades Utopien, il avait donc été élu pour son Consulat et à priori représentait bien sa lignée de par ses moyens de transports et sa façon d'être. Lui aussi avait vite reconnu ces hommes et s'approchait déjà à grandes enjambées d'eux. Il leur adressa une poignée ferme et robuste puis ils prirent le chemin du Grand Temple du Panthéon. Le petit comité arriva vite devant un Portail qui se faisait vieux, lorsqu'ils le poussèrent un crissement rouillé couina dans tout le Hall et affligea leur tympans. Malgré l'abandon de celui-ci, le Temple était resté d'une immense beauté et déjà reprenait toute sa vie lorsque la lumière fut. Ils se dirigèrent vers l'ancienne salle des débats qui était de loin la plus belle de ce temple. Une fois arrivé, l'Eminence fit asseoir ces amis puis il entama un discours. *

[*] Chers amis, je suis ici comme vous vous en doutés pour une triste nouvelle, je vais faire simple et court...

Avec l'abolition du Panthéon, l'Utopia est née. Avec cette naissance, un puissant conseil dont je fais parti a été édifié. Avec ceci, des révisions complètes sur notre ancien système ont été faites il en a été décidé que nous ne feront plus aucuns pactes officiel, seul quelques relations subsisteront. C'est ainsi qu'avec ceci, les pactes nous liants ont été revu et il en est sorti de notre conseil que nous devions les rompre, ceux-ci avec le temps nous apportant de une que peu d'avantages pour nous et de deux, un fossé se creusait entre nos alliances.

Bien entendu, vous serez toujours les bienvenus dans nos nouveaux locaux.

* C'est sur ces mots que l'Eminence ce tut, attendant les quelques possibles commentaires des ambassadeurs ci-présents. *

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Invité

Un instant, Tyar Dominius consul et Commandeur suprême des représentants de l'Ordre de Pleius le Sage, reteint sa respiration.
Avait-il bien compris la teneur du discours que venait de lui tenir Lord ZatAz ?
Tyar, revêtu de son apparat protocolaire, vert et or surti de nombreux galons mordorés, se dressa sur son siège. Il prenait son temps, cherchant à mesurer chacun de ses mots.

L'ambassadeur FLA restait silencieux, laissant la parole à L'Opusien.

Tyar souria légèrement à son hôte :
"- Cher et honorable Lord ZatAz... Je ne comprends pas vraiment les motivations qui vous conduisent à rompre un pacte d'entente amicale.. Ne gardons nous pas encore une entente cordiale ? Croyez vous que ce pacte puisse porter préjudice à l'organisation importante que vous mettez en place ?"

Un léger doute semblait apparaître dans les regards des 3 hommes.

Tyar repris :
"- Je pense que nous devrions en discuter sérieusement et échanger nos doutes, nos questions car je crois que nos intérêts sont communs et notre quête se rejoint; nous ne parlons pas d'une alliance contrainte et scellée par des engagements qui au fond ne sont souvent pas tenus entre alliances même plus imposantes. Ne devrions nous pas repenser les motivations qui vous poussent à cesser toute relations amicales officielles ?"

Lord ZatAz restait attentif aux propos du commandeur. Les lueurs extérieures au grand Temple du Panthéon pointaient vers l'intérieur de la salle. Une atmosphère étrange conférait une beauté indiscible à ces lieux emprunts d'histoire. La lumière se reflétait sur les murs viellissants et nobles.

Tyar invita alors Lord ZatAz à prendre le temps qu'il fallait pour décider si oui ou non une discussion était possible.

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* ZatAz avait attentivement écouté les paroles de son ami fortement vêtu qui venait de prendre la parole. L'autre semblait doté d'un silence inaliénable ce qui le dotait d'un air plutôt mystique. Il attendit les derniers mots de son collègue ambassadeur, puis après une courte délibération certaine avec son égo il déclara, un petit rictus sur les lèvres : *

[*] Cher ami... Vos précédentes paroles méritent que je vous dise les choses telles qu'elles sont.

Avec la refonte de notre alliance, on c'est aperçu notemment de l'inutilité d'un pacte d'amitié, effectivement il va de soit que l'on ne signe de traité à chaque ami que l'on dispose.

* Il retroussa un pan de sa cape sur son épaule puis reprit. *

De plus, cette même refonte nous a montré qu'a part vous, pour l'Opus et "le cas Souleman" pour les FLA nous n'avons de contacts directs avec votre alliance.

Certes, tyar, vous avez été un fidel allié du temps du Panthéon, mais seul vous l'a été chez vous. C'est ce qui nous conduit à une rupture de notre pacte.

* L'Eminence marqua une courte pose pour choisir avec précisions les mots qu'il allait dire... Il s'attarda encore un moment, le temps d'attirer la plus complète attention des ambassadeur, puis reprit son expliquation. *

De même la vision Utopia est claire et précise, nous avons des amis, soit, mais nous n'édifions pas de pactes pour signifier notre amitié. L'amitié qui prévôt maintenant dans notre système est entre sieurs mais n'implique en aucun cas l'alliance entière, chacun adopte la ligne de conduite qui lui semble juste mais le Conseil n'oblige aucun de ses fidèles à s'allier de quelqu'un.

C'est pourquoi, il est possible que certains utopistes vous contacterons en personne pour pactiser avec vous, en la qualité de seigneur et non de réprésentant d'une alliance, et j'en ferais d'ailleurs certainement parti.

* Il s'arrêta de nouveau. Tyar s'attendait à ouïr de nouvelles paroles habillement susurrées par le Conseiller, mais rien ne vint. C'est alors que pour marquer qu'il en avait finit, il s'appuya avec précaution sur la table des greffiers qui autre fois servait à garder trace de toute discussion. La lumière vacilla un court moment, signe de la vieillesse de ce Temple. Lorsqu'elle revint, l'Eminence était maintenant assis non loin de Tyar et attendait surement que, suivant le protocole, il se retourne à la précédente place occupé par le Conseiller pour à nouveau prendre la parole. *

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Invité

Tyar tenait son menton entre l'index et le pouce, restant un instant suspendu sur les derniers propos de l'eminence. Il tourna légèrement la tête vers lui, regardant du coin de l'oeil l'ombre imposante du Conseiller.

Tyar se souvenait des premières assemblées empruntes de passion et d'idées qui avait treissaillies dans ces auditorums. Il lui semblait bien loin le temps des grands pactes scellant et divisant les peuples... Pantheon n'était plus...

Il souria à l'encontre du Conseiller :
"Vous avez raison cher Lord !!" lança-t-il de sa voix vibrante... Les murs semblèrent rapporter un echo... "Il n'est point besoin de pacte ou autre écrit pour maintenir nos amitiés respectives. Ce pacte n'engageait en effet que des personnes et non une allaince entière, je suis d'accord. Je comprends fort bien la position de votre alliance et accepte cette décision avec sagesse et respect."

Il regarda l'ambassaeur de FLA qui ne fit aucun commentaire (Comprenait-il vraiment la langue d'Utopia ?...@#!?)...
Le Commandeur vit Lord ZatAz de nouveau retrousser le pan de sa cape avant de s'engager vers la sortie.

Les deux hommes échangèrent encore un regard. la lueur extérieure atteignait doucement l'horizon et Tyar se demandait s'il ne valait mieux pas envoyer déjà un message à la flotte pour entreprendre dès à present le voyage du retour.

Il conclu :
"Cher ami, nos stations vous sont ouvertes et nous vous accueillerons avec grand plaisir pour les festivités Gah'teriennes habituelles*. Sur ce, je vous quitte mais ne manquerais pas de vous saluer si nos routes se croisent." IL s'inclina légèrement à la mode Opusienne, le bras gauche légèrement le long du corps à peine penché en avant et l'avant bras droit ostensiblement tendu en direction de son hôte, la paume vers le haut. Les pactes et les hommes vont et viennent. L'univers est ainsi fait, et, après tout, ce lieu mythique vaut bien un digne salut !

(* le fofo pour les intimes)

» 28 ans pour Buff ^^
» Tournée pour les papas :P
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» Une tournée pour mes futur compagnons !
» Un gros gateau pour le Condore